I'll be...

I'll be...
Something Unpredictable...
F R E E
Minimum 15 lignes, bon RP EXIGE...

Ce ne fût que lentement que Broadway Rain s'arracha de ses songes. La tête ailleurs, loin d'ici : dans un monde meilleur. Elle se méprenait souvent en rêveries d'enfants, aspirant à une socièté d'utopie absolue, qui serait possible. Les terres y étaient d'une rare beauté, parraîssant sculptée par Dali, ou Picasso eux même. La température y était clémente, bien que la neige présente à souhait. L'air ambiant respirait le bon, le pur. Sans méprises ni problèmes. La vie y était facile, l'instruction naturelle. Et ce n'est qu'à regrets que l'alezanne sortit de ces pensées idylliques, de son "refuge". En effet, la jument souvent persécutée durant son enfance, n'était pas du genre à s'affirmer. Pour elle, le monde était emplit de gens sans éducation et d'imbécies, ce qui au fond, n'était pas totalement dénudé d'une certaine véracité. A chaque fois donc, que Awkwardness en ressentait le besoin, elle s'évadait, allait se réfugier par la pensée dans ce monde, dans son refuge.

Quand elle ouvrit les yeux, elle fût tout de même obligée de s'avouer que la magnificience du lagon semblait elle aussi dessinée par Dali. La lune, répandait, fière, une lumière laiteuse dans la pénombre de l'hiver. L'eau tiède et assez prfonde pour immerger la jeunette jusqu'au dessus du garrot procurrait grand plaisir à ses muscles fatigués et anoxylés par le froid. L'air ambiant était sec, bien que la température restat mordante. Le lieu, était digne d'un compte de fée, et de son monde imaginaire. Quelques minutes s'écoulèrent encore, pendant que la jument s'adonnait avec plaisir à une comtemplation silecieuse des lieux. Ses yeux noirs brillaient d'admiration, elle était sous le charme. Enfin, elle se retournat lentement vers la baie qui s'était introduite dans l'eau quelques minutes auparavent et lui rendit son salut d'un faible signe de tête accentué par un souffle inauble.
Il n'était pas dans les habitudes de la jument d'engager la conversation. Non pas qu'elle avait quelquechose contre la baie. Non, elle préférait la solitude, n'étant pas douée pour l'oratoire, et de plus ayant des tendances misanthropes.

Rain avait en effet, une peur certaine de la population. Pour elle, tous n'étient que des brutes sans coeur, ou des imbéciles profonds au cerveau particulièrement déficient. Entre les chaudasses, les durs, les sadiques et les poltrons se baladaient encore quelques désespérés qui criait leur tristesse à qui voulait l'entendre. Caricatural, certes, mais doté d'un fond dérangement vrai. Souvent, Rain s'interrogeait sur le monde. Sa soif de savoir, de comprendre était intarrisable. Des années, elle aurait pût s'enfermer, seule, ne bougeant que pour manger et boire, arpentant les méandres des possibilités que le cerveau lui offrait.
L'ont disait que la plupart des individus pour ne pas dire tous n'utilisaient qu'un dixième de leur cerveau, chose que beaucoup d'entre eux avaient bien du mal à croire. Cela, au fond n'interpellais guère Broadway qui eut même crut à un résultat encore plus dégradant.

La jument dorée sortit alors avec un immense effort de ses débats intérieurs et entreprit "d'analyser" son interlocutrice. C'était une jument baie et fière aux reflets argentés sous la lune. Elle aussi semblait bluffée par la sublimité du payasage, et ne semblait pas vraiment perturbée par le silence installé. Ce silence à priori n'était pas dérangeant. Ce n'était pas un silence lourd de menaces. C'était un silence à travers lequel l'ont sentait les arbres pousser, la vie grouiller autour des équidés au rythme du mouvement crystallin de l'eau, toujours, et encore...